FAQ concernant le rétablissement après une augmentation mammaire
Le rétablissement après une augmentation mammaire n’a pas à être aussi difficile qu’on le décrit. En fait, il y a un certain nombre de techniques que les chirurgiens plastiques peuvent utiliser pour rendre le rétablissement plus facile, ainsi que des conseils dont les patients peuvent tenir compte afin d’accélérer eux-mêmes le processus. Je réponds ici à certaines des questions fréquemment posées au sujet du rétablissement après une augmentation mammaire.
Question : que doivent savoir les patientes sur le rétablissement après
une augmentation mammaire ?
La plupart des patientes sont en fait surprises par la facilité du rétablissement. Beaucoup ont lu sur Internet à propos de l’expérience d’autres femmes et s’attendent à quelque chose de bien pire. En général, les patientes ont seulement besoin de prendre des médicaments contre la douleur à base de narcotique pendant quelques jours, et ensuite de les diminuer de façon significative ou de les arrêter complètement et opter pour un médicament exempt de narcotique. Les patientes sont habituellement de retour au travail dans un délai de cinq à sept jours, mais elles ne sont pas autorisées à faire des exercices jusqu’à un mois après la chirurgie.
L’oppression thoracique est une plainte courante. Cela se produit parce que le muscle et la peau sont étirés par l’implant, donnant la sensation d’oppression thoracique. La bonne nouvelle est que cette sensation s’atténue généralement dans les premiers jours. Dormir avec la tête et la poitrine légèrement surélevées accélère la réduction de l’œdème de la poitrine tout en aidant les implants mammaires à se placer plus rapidement.
Question : quelles techniques chirurgicales utilisez-vous pour faciliter le rétablissement de la patiente ?
L’une des principales techniques pour faciliter le rétablissement est de diminuer les traumas aux tissus. Moins les dommages infligés aux tissus durant la chirurgie sont importants, moins vous ressentirez de douleur pendant le rétablissement. Cela signifie que tous les tissus doivent être manipulés avec soin et précision. Les muscles, les nerfs et les vaisseaux doivent être manipulés délicatement et avec le plus grand soin. J’essaie toujours de réduire les traumas au périoste des côtes (la membrane recouvrant la cage thoracique). De plus, j’essaie d’éviter de toucher les côtes avec mes instruments et je m’abstiens d’utiliser un bistouri électrique sur les côtes. Ces techniques sont essentielles pour réduire la douleur postopératoire et diminuer l’usage des narcotiques.
J’utilise également une autre technique qui consiste à effectuer des blocages anesthésiques intercostaux tout en administrant une anesthésie de longue durée au cours de la chirurgie. Cette manœuvre engourdit la région de la poitrine pendant au moins 12 à 16 heures après la chirurgie. La première soirée est généralement la plus inconfortable après la chirurgie. Si grâce aux blocages régionaux intercostaux, nous pouvons aider la patiente à traverser cette période, elle se sentira beaucoup mieux et aura besoin de moins de narcotiques. Il ne reste plus à la patiente qu’à prendre des narcotiques le lendemain matin. À ce moment, la douleur commence déjà à diminuer, car la guérison s’opère.
Question : quel est le rôle des proches lors du rétablissement ?
Le soutien de la famille et des amis est important pour faciliter le rétablissement après une augmentation mammaire. Dans les jours précédant la chirurgie, il est réconfortant de savoir que la patiente a quelqu’un qui est prêt à la soutenir physiquement et émotionnellement après l’opération, car le rétablissement chirurgical est une période où l’aide d’autrui est utile et même indispensable à certains moments. Au cours de la première soirée, la patiente aura besoin de quelqu’un pour veiller à ses nombreux besoins, y compris l’aider avec ses médicaments, ses repas et, de façon générale, s’assurer de son bien-être.
Question : à quel point les patientes dépendent-elles de l’aide d’autrui ?
Il est surtout important que quelqu’un soit avec vous le premier soir. À ce moment, vous pourriez encore ressentir les effets de l’anesthésie générale et de la douleur, de sorte que vous voudrez avoir quelqu’un près de vous pour vous aider. Après la première soirée, la plupart des femmes sont assez autonomes et n’ont pas besoin de beaucoup d’aide, sauf pour les tâches plus ardues.
Question : quels sont les soins fournis par vous et votre pratique pour améliorer le processus de rétablissement de chaque patiente ?
L’éducation et l’information à propos du processus de rétablissement sont essentielles pour établir les bases d’un rétablissement en douceur pour la patiente. Avant de subir la chirurgie, nos patientes savent à quoi s’attendre et comment prendre soin d’elles pendant la période de rétablissement. Cette approche réduit considérablement l’anxiété préopératoire et les appels inutiles à la clinique après la chirurgie.
Je m’assure que les patientes comprennent que les soins qu’elles reçoivent ne s’arrêtent pas une fois la chirurgie terminée. Je les appelle personnellement le premier soir pour savoir comment elles se sentent et, le lendemain matin, le personnel les contacte afin de répondre à leurs questions ou à leurs préoccupations. En outre, mon numéro de téléphone cellulaire est donné à toutes mes patientes, dans l’éventualité où elles auraient besoin de me joindre.
À propos du Dr Fouda Neel
Certifié par le Collège royal des médecins et des chirurgiens du Canada, le Dr Fouda Neel a complété sa formation en chirurgie plastique et reconstructive dans le prestigieux programme de l’Université McGill, à Montréal. Par la suite, il a approfondi ses connaissances en suivant trois formations médicales postdoctorales en chirurgies du visage et en chirurgies esthétiques des seins. Le Dr Fouda Neel offre une gamme complète de chirurgies plastiques pour le rajeunissement facial, le perfectionnement des seins, le remodelage corporel et la régénération de la peau. Il offre également de nombreux traitements esthétiques non chirurgicaux. Le Dr Fouda Neel est professeur adjoint à l’Université McGill et chirurgien plastique et esthétique au Centre universitaire de Santé McGill.